Création d’un Responsible Research Advisory Board présidé par Christine Albanel
INSEEC U. annonce la création d’un Responsible Research Advisory Board présidé par Christine Albanel. Read More
La Chaire INSEEC Vins & Spiritueux a lancé une enquête dans les principaux pays producteurs de vin pour déterminer l’impact du Coronavirus sur la filière du vin. L’objectif central est de répondre à la question suivante : Comment adapter la production de vin, les types de vin et la vente de vin dans un monde post-Covid, marqué notamment par l’évolution des préférences des consommateurs, l’effondrement de certains canaux de distribution, ou encore la pénurie de main d’oeuvre ?
Réalisée en septembre et novembre 2020, cette enquête veut prendre le pouls de la filière en pleine crise. Afin de dépasser l’approche conjoncturelle, cette enquête est complétée par une étude prospective à l’horizon 2030 sur la compétitivité internationale des pays producteurs. A la faveur de cette crise, de la montée des barrières aux échanges et des problèmes structurels que traverse la filière, doit-on s’attendre à un bouleversement dans la hiérarchie des leaders de l’export de vin ? Ce sont à ces questions que répondent les travaux menés par la Chaire Vins & Spiritueux de l’INSEEC.
541 entreprises vitivinicoles ont été interrogées sur 3 aspects de la crise sanitaire :
Les résultats de cette enquête ont été présentés le 3 décembre 2020 à la filière vin lors du salon Vinitech. En voici les principaux points saillants :
Il n’y a qu’au Chili que la tendance reste à la réduction des coûts de l’amont à l’aval de l’activité. Ce pays va faire un effort de compétitivité global sur tous les stades de la chaine de valeur. Pour les autres pays, les réactions face à la crise du Coronavirus expriment une volonté manifeste de détourner les investissements de l’amont (vigne et vin) pour les orienter vers l’aval (vente et communication). Cette crise apparaît ainsi comme une crise de la demande où l’enjeu essentiel est de repenser la distribution du vin pour toucher le consommateur final plus directement.
L’accès aux marchés étrangers fait partie des défis majeurs pour les pays fortement exportateurs comme la France, l’Italie et l’Espagne. Ces pays craignent une hausse des barrières aux échanges. Le climat protectionniste actuel est donc vu comme devant s’aggraver encore.